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Cette saison restera sans aucun doute dans l’histoire du football rouennais. Seule la malchance aura mis fin
aux espoirs de retrouver la 1ère division.
Le FCR réalise un sans-faute en signant 8 victoires consécutives (c’est rare à ce niveau) et en restant invaincu jusqu’à la 14ème journée. Les rouennais s’installent solidement à la première place. Diochon est en ébullition à chaque rencontre. Ca sent bon la montée. Le premier tournant intervient au début des matches retour. Rouen perd ses chocs face à ses rivaux, Angers et Rennes. Le match Rouen-Rennes joué devant 10 000 spectateurs déchaînés (tribune d’honneur debout pendant une partie du match !) est LE match des années 90. Les rouges s’inclinent au terme d’une avalanche d’occasions, poteaux, transversales, ballons dégagés sur la ligne, buts refusés. Tout y passe mais Rennes littéralement débordé ne craquera pas. Les rouennais sortent sous les ovations du public qui demande un tour d’honneur. Surréaliste ! Rouen n’est dépossédé que provisoirement de la 1ère place. Parallèlement, Rouen élimine Lille (D1) en Coupe de France et a l’honneur de recevoir le grand OM (champion d’Europe 2 mois plus tard) avec Olmeta, Amoros, Deschamp, Dessailly, Pelé, Voeller, ... 17 000 spectateurs garnissent Diochon mais la fête est vite gâchée. Christophe Lechevallier se blesse gravement en 1ère mi-temps (ligaments croisés du genou). Comble de malchance, le gardien remplaçant Bruneau subit le même sort en seconde mi-temps ! Rouen perd finalement le match sur un pénalty irréel ("faute" à 3 mètres de la surface) sifflé par le fantasque M.Ramos. Les rouennais sortent abattus de ce match car ils viennent de perdre leurs 2 gardiens en l’espace de 90 minutes. La montée en D1 devient compromise. Surtout que le gardien prêté par le FC Metz, Thomas Kokkinis, crispé par l’enjeu, n’inspire pas confiance. A 4 journées de la fin, Rouen repasse en tête mais deux défaites à l’extérieur le condamnent à disputer les barrages. A Cannes, Rouen s’incline 2 à 1. Le FCR accède à la Super D2. |
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Classement final :
Statistiques :
Meilleure attaque : 51 buts Jean-Pierre ORTS, meilleur buteur de D2 avec 18 buts Effectif : Lechevallier, Lecomte, Havet, Slzarek, Richard, Haise, Hitoto, Bochert, Soloy, Giguel, Titeca, Horlaville, Orts Entraineur : Zorzetto Affluence moyenne : 5520 spectateurs / match |