Après avoir échoué face au Racing en 96/97, l’effectif
est une nouvelle fois fortement remanié à l’intersaison.
Malgré un bon départ (2ème après 4 journées),
le FCGR s’enlise en milieu de classement. Cela s’explique surtout par les
problèmes extra-sportifs qui agitent le club. Les joueurs ne sont
plus payés (obligeant certains à partir comme Eddy Boncoeur).
Le président Claude Batel se dit en attente du chèque d’une
société multinationale (très douteuse !) soit disant
très intéressée par le football rouennais. Finalement,
cette société s’avérera être dirigée
par un escroc. L’argent ne viendra jamais . Le président a
mis le club dans un sale pétrin. Le FCGR ne se remettra pas de cette
grossière arnaque. Le club dépose son bilan en novembre 97.
Y a-t-il un avenir pour le football à Rouen ? C’est
la question que tout le monde se pose alors. Heureusement, pour tous les
supporters le messie arrive en la personne de Gilbert Kadji. Cet homme
d’affaires camerounais, sur les conseils du président du HAC, décide
d’apporter ses capitaux en Normandie. Il s’installe à la tête
de l’Olympique du Grand Rouen. Les joueurs sont finalement payés.
Le moral est en hausse. L’OGR se hisse jusqu’aux 32ème de finale
de la Coupe de France : 4200 spectateurs assistent au superbe match des
rouge et blanc qui font plus que jeu égal avec Nancy, le coleader
de D2, mais s’inclinent 0-1. Cette prestation laisse augurer des jours
meilleurs en championnat . L’OGR se doit en effet de finir premier de son
groupe de CFA pour s’y maintenir car le dépôt de bilan entraîne
une descente administrative en division inférieure. Rouen restera
scotcher à sa 7ème place et ne refera jamais son retard sur
les équipes de tête.
L’OGR est rétrogradé en CFA2 !
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